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AFAG Théâtre présente | ||||||||||
d'après la pièce en un acte (1898) d'Octave MIRBEAU (1848-1917) Adaptation et mise en scène : Bernard MARTIN | ||||||||||
L'auteur | ||||||||||
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Octave MIRBEAU est né en 1848 dans le Calvados, près de Bayeux,
à Trévières, où son père exerçait le métier de notaire. Il mènera
une existence assez mouvementée (pêcheur en Bretagne, sous-préfet à
Saint-Girons, etc.).
A l’issue d’études secondaires à l’école des Jésuites de
Vannes (un enseignement qu’il critiquera avec virulence en 1890 dans son
roman Sébastien Roch), il s’inscrit à la Faculté de Droit de
Paris.
En 1872, il fait ses premiers pas dans le journalisme. Il s’y révèle
pamphlétaire, ennemi du pouvoir, des mensonges, de la corruption
politique, des inégalités sociales de tous ordres, du clergé ... En
1875, il est chroniqueur dramatique à L’Ordre de Paris. En 1883,
il fonde sa propre revue satirique, Les Grimaces, et continue par
ailleurs d’écrire dans les colonnes du Gaulois, du Figaro,
de L’écho de Paris, du Gil Blas, de L’Humanité
...
On lui doit des romans d’inspiration naturaliste, puis réaliste
: Le Calvaire (1886), Le Jardin des supplices (1898), Le
Journal d’une femme de chambre (1900), Dingo (1912). MIRBEAU
sera l’un des premiers membres de l’Académie Goncourt, fondée en
1903.
Sa carrière de dramaturge est inaugurée avec la pièce Les
mauvais bergers (1898). Son oeuvre prend le relais de la verve
critique inaugurée par Lesage (1668-1747) et prolongée, entre autres
auteurs, par Becque (1837-1899). MIRBEAU est surtout demeuré présent au
répertoire par des pièces dénonçant avec pugnacité l’affairisme
politique : Le portefeuille (1902), Scrupules (1902), Les
affaires sont les affaires (1903), Le foyer (1908).
Selon Jean-François Nivet, “Octave Mirbeau est l’un des
grands engueuleurs charismatiques de la Belle Epoque. Ses ennemis
l’accusent d’être un emballé, un père Fouettard, un croquemitaine
à la petite semaine” (Introduction
aux Contes drôles, Séguier, Paris, 1995). Ses cibles
principales sont “les ministres concussionnaires, l’Etat prévaricateur,
pillard et proxénète, les âmes de guerre, le gros public anesthésié
par les sottises, la littérature rose et commerciale, le journalisme pour
gogos, le théâtre pour gugusses et midinettes, la peinture de cabine de
toilettes ...” (ibid.). “
Je n’ai pas pris mon parti de la méchanceté et de la laideur des
hommes. J’enrage de les voir persister dans leurs erreurs monstrueuses,
de se complaire à leurs cruautés raffinées ... Et je le dis ”
(Entretien d’O. Mirbeau avec
Louis Nazzi, Comoedia, 25 février 1910) . |
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Le spectacle est disponible pour représentation à Paris ou en province. | ||||||||||
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